Mitsubishi Lancer Evo : La fin de série…

Plus fort que Fast & Furious et Rambo, la série Mitsubishi Evo a connu 10 opus sur une très longue période de 24 ans, de 1992 à 2014.

Pour autant, ces 10 versions cachent en réalité uniquement 4 générations du modèle de la Lancer. C’est la que réside le tour de force de Mitsubishi. Avoir su générer un tel engouement à partir d’une berline si quelconque. Pour autant, comme dans le cas d’un buffet à volonté, la recette fini par devenir écœurante et le constructeur nippon a confirmé mettre un terme à la série.
Il y a néanmoins un aspect sympathique et moral à cette saga.
Malgré un physique ingrat, une motorisation peu noble, ce sont sur leurs qualités techniques que ces modèles successifs ont bâti leurs succès. Et c’est sur le plus beau des terrains, le championnat du monde de Rallye, que ces différentes EVO ont fait parler la poudre. A l’arrivée, elles constituent de formidables machines à plaisir, capable de rivaliser sur certains terrains avec des marques mythiques. De plus, toutes ces qualités ont toujours été proposées à des tarifs contenus.
Et pour finir, la présence de certains modèles dans les meilleurs jeux de simulation automobile et dans des films cultes a favorisé l’iconification.
Bien que le nombre d’évolutions soit important, la saga est finalement assez simple à comprendre.

Evolution I (1992-1994)
Tout commence avec cette berline fade qu’est la Lancer sur laquelle Mitsubishi décide de baser sa nouvelle arme en Rallye. A des fins d‘homologation, le constructeur décide de muscler sa berline : L’histoire débute avec un 4 cylindres et 250 cv
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Evolution II (1994-1995)
Légère évolution pour maintenir l’intérêt du modèle qui connaît un franc succès
Les annonces d’EVO II

Evolution III (1995-1996)
Même recette que pour l’Evo 2 avec un gain de puissance de 10 cv et quelques amélioration d’içi et là
Les 9 annonces d’EVO III

Evolution IV (1996-1998)
Cette Evo constitue une réelle nouveauté puisqu’elle est basée sur la nouvelle Lancer. La grosse actualité est le système des deux différentiels à glissement limité pour augmenter l’efficacité de la tenue de route.
Cette EVO bénéficie des 3 victoires successives de Tommi Mäkinen au Championnat du Monde des Pilotes de Rally et celle pour les constructeurs de Mitsu en 1998.
Les 104 annonces d’EVO IV

Evolution V (1998-1999)
RAS sauf la dernière des 4 victoires au Championnat du monde Pilotes de Makinen
Les 39 annonces d’EVO V

Evolution VI (1999-2001)
RAS sauf pour les spécialistes
Les 125 annonces d’EVO VI

Proposée en série limitée en mars 2000, la série limitée Tommi Mäkinen Edition (aussi appelée Evo 6.5 ou TME) fête le 4ème sacre de champion du monde des rallyes du pilote fétiche Mitsubishi.

Evolution VII (2001-2003)
Cette Evo constitue une vraie nouveauté car elle est basée sur la nouvelle génération de Lancer.Techniquement, c’est le nouveau contrôle actif du différentiel central avec la possibilité pour le conducteur de choisir trois modes selon la surface qui constitue la vraie nouveauté
Les 99 annonces d’EVO VII

Evolution VIII (2003-2005)
ENFIN !!!!
Cette EVO est la première importée officiellement en Europe centrale (hors UK). Afin de satisfaire à cette réglementation, le moteur ne développe plus que 265 ch.
Dans le même temps, Mitsubishi UK réalisera des versions FQ encore plus évoluées avec des puissances de 300, 320, 360 et 400 ch, respectivement dénommées FQ 300, FQ 320, FQ 360 et FQ 400.
211 EVO 8 et 22 des séries FQ

Evolution IX (2005-2007)
Introduite en mars 2005 l’Evolution IX, améliore le moteur de 2 litres 4G63 qui est désormais équipé de la technologie MIVEC en admission d’aire et d’un plus gros turbo, permettant au moteur de passer à 286 ch (213 kW) et un couple de 392 Nm. Le châssis est également revu avec l’apparition d’un pavillon, d’un capot et d’ailes en aluminium.
144 EVO IX

Evolution X (2007-2014)
La carrosserie de la Lancer Evolution X est également nouvelle. La grille de calandre est en forme de trapèze, et tous les accessoires tels que les feux, la prise d’air sur le capot, le diffuseur arrière et l’aileron arrière sont nouveaux. L’aluminium est largement employé, notamment pour les amortisseurs avants, les ailes, le bouclier arrière et le toit. Cette voiture est différente de la précédente sur de nombreux autres points, tels qu’un nouveau châssis plus rigide en torsion (40 % de mieux) et en flexion (60 % de mieux), des suspensions plus fermes, le porte-à-faux avant plus court, l’empattement plus long, le moteur plus bas, la batterie déportée.
222 EVO X

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